Le self participatif du collège Marcelle Rivier
Outre les contraintes et spécificités communes à toutes les restaurations scolaires (délais entre les commandes des denrées, la préparation, le service, des règles strictes qui régissent l'élaboration des menus et la fabrication des repas), la restauration du collège Marcelle River est un self participatif, engagé - en lien avec le Conseil Départemental - dans une démarche de lutte contre le gaspillage alimentaire qui implique entre autres :
- d’apprendre aux élèves à être responsables et autonomes, puisqu’ils se servent eux-mêmes à volonté des entrées avant d’aller, avec la même assiette, chercher un plat chaud servi par le chef puis faire seul leur choix de légume selon leur appétit ;
- une volonté affirmée de privilégier l’achat auprès de fournisseurs locaux et l’utilisation de produits issus de l'agriculture biologique, ce qui n’est pas sans conséquence sur les coûts ;
- de privilégier le « fait-maison » : la quasi-totalité des plats proposés sont élaborés à partir de produits frais et bruts. Un gros travail de préparation avant cuisson est donc nécessaire.
Nous avons à cœur de concilier qualité du service de restauration et équilibre du budget, cela implique une participation des élèves et des familles au bon fonctionnement de ce service, au-delà du coût spécifique du repas. Cela débute par une sensibilisation sur l’importance des inscriptions au service restauration afin d’estimer au mieux le nombre des convives pour ajuster les commandes et les quantités préparées.
Le service de restauration a obtenu fin juin 2018 (après seulement une année de fonctionnement), une 2ème carotte, symbole de labellisation ECOCERT initié par le Conseil départemental. Cela signifie que dès l’ouverture, le collège Marcelle Rivier s’est engagé pour une restauration collective labellisée et contrôlée par ECOCERT en servant plus bio, plus sain, plus local et plus durable.
En 10 mois à peine, la cuisine du collège s’est hissée au niveau II de labellisation grâce à l’effort accompli par le cuisinier et son équipe. La lutte contre le gaspillage alimentaire est aussi un critère de labellisation. C’est en réduisant au maximum les déchets dans les assiettes en fin de repas que l’on peut proposer une « gastronomie » collective, en favorisant l’achat de produits de qualité à des fournisseurs locaux et bio.
Par ailleurs des « infos sur le Gaspi » sont affichées quotidiennement au restaurant scolaire afin de créer une prise de conscience chez les élèves.